La convention de non double imposition (CNDI) a pour but principal d’éviter que les ressortissants et entreprises d’un pays soient imposés deux fois sur le même revenu. Ceci est particulièrement pertinent pour les pays ayant d’étroites relations économiques, comme c’est le cas de la France et Andorre.
L’absence d’une telle convention pourrait dissuader les investisseurs potentiels, craignant une double imposition sur les bénéfices ou les revenus. Ainsi, l’accord favorise un environnement d’affaires propice.
Résidence fiscale : La convention détermine les critères de résidence fiscale pour éviter les conflits et clarifier où un individu ou une entreprise doit être imposé.
Dividendes, intérêts et redevances : Des taux réduits de retenue à la source sont souvent appliqués pour encourager les flux financiers entre les deux pays.
Établissements stables : La convention définit ce qui constitue un établissement stable pour éviter une imposition inéquitable sur les entreprises opérant dans les deux juridictions.
Double déduction : Dans le cas où une dépense est déductible dans les deux pays, la convention prévoit des mécanismes pour éviter une double déduction.
Depuis la mise en œuvre de cette convention, les investissements entre la France et Andorre ont vu une croissance notable. Les entreprises bénéficient de plus de clarté et de certitude quant à leurs obligations fiscales, les incitant ainsi à investir davantage.
La convention de non double imposition entre la France et Andorre est plus qu’un simple document. Elle symbolise une étroite collaboration économique et fiscale entre deux nations souhaitant prospérer ensemble. En garantissant un traitement fiscal équitable, cet accord renforce les liens commerciaux et financiers, et offre un avenir prometteur pour les relations bilatérales.