La Principauté d’Andorre, ce petit État niché entre la France et l’Espagne, séduit de nombreux visiteurs chaque année. Attirés par ses paysages à couper le souffle, ses stations de ski renommées et son cadre fiscal avantageux, touristes et travailleurs transfrontaliers affluent sur ce territoire de 468 km². Cependant, cet engouement n’est pas sans conséquence. Face à l’augmentation du trafic routier et ses impacts environnementaux, le gouvernement andorran envisage d’instaurer une taxe pour les véhicules étrangers circulant sur son sol. Une initiative qui soulève de nombreuses questions. Décryptage avec l’équipe d’AND Capital, cabinet spécialisé dans la création de sociétés en Andorre et l’optimisation fiscale.
Pourquoi taxer les véhicules étrangers ?
L’objectif premier de cette mesure est de réguler l’afflux de véhicules étrangers et de limiter la pollution. En effet, le trafic routier est responsable d’une part importante des émissions de gaz à effet de serre. En instaurant une taxe, l’Andorre espère inciter les visiteurs à privilégier des modes de transport plus écologiques et à rationliser leurs déplacements.
Mais l’enjeu est aussi financier. Les recettes générées par cette taxe permettraient de financer des infrastructures vertes et d’encourager le développement de transports alternatifs. Un moyen pour la Principauté d’investir dans la transition écologique et de préserver son environnement naturel exceptionnel.
Fonctionnement et modalités de la taxe
Si les détails restent encore à préciser, cette taxe pourrait prendre la forme d’une vignette ou d’un tarif journalier à acquitter pour chaque véhicule étranger. Un système déjà en vigueur dans d’autres pays comme la Suisse, où les visiteurs doivent se procurer une vignette pour emprunter le réseau autoroutier.
« Les modalités exactes de cette taxe sont encore en discussion, mais elle devrait s’appliquer à la majorité des véhicules étrangers entrant sur le territoire andorran. Des exemptions pourraient toutefois être prévues pour certains déplacements jugés indispensables », précise l’équipe d’AND Capital.
Qui sera concerné ?
En premier lieu, les touristes venant profiter des attraits de la Principauté, que ce soit pour un séjour au ski ou une virée shopping. Sont également visés les travailleurs frontaliers français et espagnols qui se rendent quotidiennement en Andorre. En revanche, la mesure ne devrait pas s’appliquer aux résidents permanents, sauf éventuellement pour leurs véhicules immatriculés à l’étranger.
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Possibles répercussions sur le tourisme et l’économie
Même si son montant n’est pas encore connu, cette taxe pourrait refroidir certains visiteurs, en particulier ceux venant pour des courts séjours. Selon leur profil et leur sensibilité environnementale, une partie des touristes pourraient revoir leurs plans ou opter pour des solutions alternatives comme le covoiturage ou les transports en commun.
Mais pour AND Capital, « cette taxe est aussi l’occasion pour l’Andorre de se positionner comme une destination éco-responsable et d’attirer une clientèle en quête de tourisme durable. En misant sur une mobilité plus verte, la Principauté valorise son patrimoine naturel et renforce son attractivité sur le long terme ».
Quelle position pour les entreprises ?
Du côté des acteurs économiques, en particulier dans le secteur du tourisme, la prudence est de mise. Si certains redoutent une baisse de fréquentation, d’autres y voient une opportunité pour promouvoir des offres plus qualitatives et éco-responsables.
« Avec un accompagnement sur-mesure, les sociétés implantées en Andorre peuvent transformer cette contrainte en avantage concurrentiel. Par exemple en proposant un service de navettes à leurs clients ou des réductions pour les séjours sans voiture », souligne AND Capital.
– Équipe d’AND Capital
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Vers une principauté plus verte ?
Cette taxe s’inscrit dans une stratégie globale de développement durable portée par le gouvernement andorran. D’autres initiatives sont déjà à l’œuvre comme le déploiement de bornes de recharge pour véhicules électriques, l’extension du réseau de pistes cyclables ou encore un programme de rénovation énergétique des bâtiments.
Avec cette mesure, l’Andorre entend concilier préservation de l’environnement, bien-être des habitants et dynamisme économique. Un pari audacieux mais nécessaire pour cette principauté résolument tournée vers l’avenir.
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